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10.03.009 - Le casque 1915 dit casque Adrian

samedi 20 septembre 2008, par Seb


Précédée par la mise en production et la distribution de 700 000 calottes protège-tête en tôle d’acier.

le casque 1915 est adopté en juin 1915 ; sa distribution massive ayant lieu pour l’offensive de septembre 1915.

Ce casque comporte 4 pièces en acier assemblées (cimier, bombe, visière et couvre-nuque). La coiffe est maintenue dans la bombe par quatre agrafes-crampon soudées est confectionnée dans une seule pièce de cuir et comporte sept dents (souvent de couleur noire, plus rarement marron), le bandeau est confectionné en drap d’uniforme usagé.

La ventilation est assurée par des gaufrettes en aluminium placées entre le bandeau et la bombe ; un trou de ventilation ovale protégé par le cimier étant percé en haut de la bombe.

Deux trous destinés au passage de l’attribut sont percés à l’avant du casque.

Deux dés de chaque coté de la bombe permettent le passage d’une jugulaire en cuir avec boucle à passant. Le casque est disponible en trois tailles de bombes d’acier ; chaque taille de bombe pouvant recevoir trois tailles de coiffe (de 54 à 56 pour la A ; 57 à 59 pour la B et 60 à 62 pour la C).

La fabrication des casques sera répartie entre plusieurs fabriquants dont les usines ont une maîtrise industrielle de l’emboutissage de l’acier (Compagnie Coloniale, Reflex ; Phares Auteroche et Jouet de Paris sont parmi les fabriquant dont on peut identifier la raison sociale au fond de la bombe). ;

Les premiers casques fabriqués sont peints dans un bleu brillant ; le casque étant peint avec son insigne monté. La dotation de départ visait à doter prioritairement l’infanterie et le génie. Les attributs spécifiques aux autres corps (troupes d’Afrique ; troupes coloniales, artillerie ; chasseurs, service de santé puis Intendance en 1916) seront mis en fabrication dans un second temps.

Par la suite casques et insignes seront peints et stockés séparément. Assez rapidement la peinture brillante des casques apparaîtra comme un défaut. Les soldats y remédieront par un passage à la boue, l’état major par la diffusion de peintures mates et de couvres casques puis la modification des procédés de fabrication afin de ternir le casque.

Dès le début de 1916 ; le casque 1915 peut se rencontrer dans une des teintes suivantes : bleu brillant d’origine, casques repeint en mate ; casque fabriqué d’origine en bleu mat et casque repeint en moutarde pour les troupes portant un uniforme de cette couleur (essentiellement troupes d’Afrique du nord dans un premier temps).

Les casques seront par la suite manufacturés en moutarde d’origine. Dans le même temps afin d’économiser les peaux de moutons, les coiffes seront confectionnées en sept pièces de cuir (les six dents et le bandeau). Le cuir pourra être marron ou noir, avec parfois des mélanges de couleur.

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Casque 1915 attribut infanterie / cavalerie / et autres armes et services non dotés d’un attribut propre
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1915 du génie, attribut détouré
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1915 du service de santé. L’attribut est celui du képi de l’entrée en guerre, probablement une fantaisie d’officier.

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